« La force du travail de JOMY, c’est qu’il est un des seuls artistes à nous proposer des solutions.
Dans un coin de ses toiles, il existe une sortie, une fenêtre qui attire le regard, une évasion vers la vie. »
(A. Dufranc)
Jomy
" Je suis une personne qui s'engage, mais ma peinture ne l'est pas ! "
Jomy, un parcours singulier
Né en 1951 à Béziers, Jomy (Joseph-Marie Cuadrado) vit et travaille aujourd’hui à Puichéric, dans l’Aude.
Jomy de l’Étang est né d’un lieu, celui où Jomy a longtemps vécu. Ce nom est resté comme une empreinte, un lien à la terre, à la lumière et au silence qui nourrissent sa peinture.
Peintre, sculpteur et écrivain, il se distingue par une carrière de plus de cinquante ans où la création se conjugue avec transmission et engagement.
Formateur agréé D.R.A.C. et tailleur de pierres agréé aux Monuments Historiques, il a également collaboré à la préservation du patrimoine.
Critique artistique pour le magazine OLE, auteur de monographies et scénographe permanent pour la Compagnie François Viguié, il a multiplié les rôles au service de l’art.
Membre fondateur de plusieurs collectifs artistiques (Art Cube, Etant donné, Camasartes…), intervenant en art-thérapie dans les hôpitaux et EHPAD, Jomy a exposé ses œuvres en France et à l’international.
Son parcours se démarque aussi par des projets collectifs d’envergure, comme l’exposition itinérante « Une volonté de mémoire » autour des événements de 1907.
La série
comme langage
Chez JOMY, la série dépasse la simple répétition.
Elle devient un langage, une manière de dire l’indicible par la récurrence des signes, des lames, des croix.
Chaque toile s’inscrit dans un rythme, creuse une obsession, confronte le regard à la brutalité du réel tout en ouvrant une échappée.
Découvrez ses séries et entrez dans ce dialogue entre répétition et liberté.
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JOMY
1995-2025
Joseph-Marie Cuadrado, Joseph, Jomy, Jome vivent et travaillent depuis le 18 octobre 1951 en langue d'Oc.
"La peinture, la sculpture et toute autre forme plastique ne m'ont jamais totalement satisfait pour exprimer mon humanitude faite d'amour et de haine envers mes contemporains. Il aura fallu pour arriver à une ébauche du probable insérer à dose massive les concepts politiques et philosophiques de penseurs critiques du new-deal et du monde pensé comme un gros village où la Place de la Mairie aurait été transformée en bourse d'échange de désir."
La question Jomy ?
Ce n'est pas un homme pressé, mais affairé, qui ne fait pas ou rarement l'affaire avec lui-même : une hypothèse de modernité !
Aussi sa relation avec l'atelier est étrange et décisive: lieu forcément nécessaire et absolument à fuir !
D'ailleurs regardons ce qu'il peint : des portes, des passages, palimpsestes certes plutôt qu'affichages, ou barricades de croisillons, ou encore traces fortas d'entrebaillements. Au fond une seule règle : ne jamais oublier l'enfermement et, toujours, chercher la sortie. Pour cela il suffit de connaître quelques logiques d'enjambe-ment, de défoncement, de contournement. Quelques registres techniques aussi : passe muraille et serrurerie. On aura compris que Jomy n'est pas un homme de seuil, ni de nid, ri de territoire. Est-ce pour autant un nomade ? Peut-être. Si l'on peut être loup sans meute, Sarrazin sans tribu et sans foi, ingénieur sans calcul, locomotive sans wagon.
Car voici la seule certitude que l'on puisse lui concéder : Jomy est un homme "haut le-pied", ne prétendant qu'aux servitudes qu'il se donnerait, n'aimant que les voies libres, désaffectant d'un seul passage souverain les gares convenues. l'Extraordínaire tient en ce qu'il arrive à l'heure. Une heure qui est évidemment la sienne. Et que le quai qu'il choississe soit juste. De ce point de vue, le miracle est exclu : c'est seulement qu'il s'atendait dapuis longtemps ! Nosostros somos asi !! Les tulipes sont noires, les feux rougeoyants, la bête humaine peut glousser, et les traits qui désormais s'inscrivent par sa main sont ceux d'un peuple immense qui ne désire qu'une chose, que l'un de ses fils pose et repose la seule question qui fait fondation: la Liberté !
Daniel BEGARD
En hommage à la maman.
Un appel à l'aide